Publié dans Editorial

Etre responsable !

Publié le mercredi, 16 novembre 2022

Les vingt pays les plus industrialisés de la Planète (G20) se réunissent pour deux jours, du 15 au 16 novembre à Bali (Indonésie), sur le sol de Soekarno avec en toile de fond la guerre en Ukraine et dans un contexte bouillant sinon brûlant.
Lors de son discours officiel d’accueil et d’ouverture, le Président indonésien Joko Widodo, en sa qualité de Chef d’Etat hôte, annonça la couleur et donna le ton. En effet, Joko Widodo a martelé en rappelant aux honorables participants présents à ce Sommet que tout le monde doit « être responsable » ! Mots d’ordre. Termes de référence qui, en principe, dictent les actions à entreprendre.
La guerre en Ukraine s’invite au cœur des débats à Bali. Comme le Président indonésien l’a bien voulu attirer l’attention sur le poids de la responsabilité de chacun. Cette guerre qui ne cadre plus avec la nécessité de la solidarité des hommes et des femmes vivant sur cette terre pour combattre ensemble les grands maux qui minent et handicapent l’avenir de l’humanité. L’absence très présente du Président russe Vladimir Poutine à l’île de Bali semble réellement présager un mauvais augure sur l’espoir de voir un jour s’instaurer la paix dans cette partie du globe. La réunion au Sommet du G20 aurait dû être une opportunité sinon l’aubaine afin d’arrondir les angles et aplanir le chemin vers le rapprochement. Etant vu l’absence du premier concerné ou premier responsable en l’occurrence Vladimir Poutine, toute tentative de règlement du conflit en Ukraine serait vouée à l’échec. D’ailleurs, l’armée russe vient de frapper d’ « une ampleur inédite », selon AFP, des positions stratégiques ukrainiennes. Une centaine de missiles ont été déployés pour bombarder réseaux énergétiques ukrainiens plongeant le pays dans une situation terriblement critique. Volodymyr Zelenski, président ukrainien, réagit vigoureusement à cette frappe russe comme une « gifle  en plein visage du G20 et du monde ». La situation qui prévaut en ce moment ne prête plus à de beaux discours ou de bonnes intentions. Les deux superpuissances telles la Chine et les USA ont une lourde responsabilité de créer un climat de détente. Le monde ne mérite plus des caprices des hommes et des femmes irresponsables tenant le pouvoir. Les puissances intermédiaires représentées surtout par l’Europe doivent peser de tout leur poids de telle sorte qu’on parvienne à cesser ce conflit d’une autre époque. Les pays émergents et les moins développés se doivent également d’unir leur force pour renverser la vapeur.
Seulement, l’appel urgent et criant à la responsabilité de tous notamment à l’endroit des dirigeants des pays les plus industrialisés, les plus grands pollueurs du monde, réunis à Mali, concerne également de la problématique du réchauffement de la Terre objet fondamental de la rencontre à Charm el Cheick (Egypte) dans le cadre de la COP27. Ces grands Commis d’Etat et de Gouvernement du monde dont les activités industrielles, à base de fossile, déclenchent le dérèglement climatique provoquant des dégâts  potentiellement dangereux touchant les pays tiers sont les premiers responsables. En fait, le réchauffement climatique trouve son origine à travers les émissions de gaz à effet de serre non contrôlées, anarchiques provenant des unités industrielles des pays développés. Nous n’avons pas le choix, il faut arrêter sinon limiter ces émissions barbares.
Soyons responsables !

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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